Pourquoi les rapports marketing ont plus de 5 métriques? (je demande pour un ami)
- Pourquoi les rapports marketing ont plus de 5 métriques? (je demande pour un ami)
- Pourquoi la plupart des rapports marketing sont inutiles…
- Pourquoi "engagement" et "impressions" sont juste des médailles de participation
- La liste complète des métriques marketing inutiles (psst: on en track aucune)
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Maintenant, 3 chiffres qui payent vraiment vos bills
- 1. Coût par lead – "qu'est-ce que ce client-là m'a vraiment coûté?"
- 2. Taux de conversion – "est-ce que le monde font vraiment __INSÉREZ ICI__ (achètent mes affaires? Remplissent mon formulaire de recrutement? font une demande de soumission? …)"
- 3. Return on ad spend (acronym alert: ROAS) – "est-ce que j'ai fait plus que j'ai dépensé?"
- Les stats marketing qui sonnent wow mais qui sont pratiquement inutiles
- 6 autres stats qui sont utiles (quand ils s'appliquent à vous)
- Comment tracker ça sans avoir un diplôme en business
- Quand paniquer vs. quand juste… s'ajuster
- Pourquoi les stats simples battent les beaux rapports
- Besoin d'aide pour faire bouger ces chiffres-là?
La semaine passée, j’ai vécu quelque chose qui m’a donner un drôle de flashback. C’était vraiment inconfortable pis honnêtement, ça m’a fait mal au cœur (aka orgueil). Un malaise coupable de “j’ai déjà fais ça avec des clients 🫣” (voir la section “Coupable d’homicide marketing” plus bas).
J’ai assisté à un call Zoom entre une propriétaire d’entreprise (une amie à moi, accord commun de ne pas mélanger business + amitié) et sa représentante d’agence marketing, qui lui présentait une slideshow de 39 frames de leur “tableau de bord de performance compréhensif.“
Sérieusement, qui a décidé qu’on avait besoin de tracker la “vélocité du sentiment de marque“? Levez la main si vous demanderiez un remboursement (mon vote? = 🙋♀️).
On parle d’une entreprise de toiture familiale de 3-4M$ qui réussit bien ici, pas de Johnson & Johnson™️
La représentante cliquait slide après slide de charts colorés qui montraient des métriques comme “synchronisation de l’engagement cross-plateforme” et “scores de résonance de contenu.”
Mon amie était patiente (ok.. surtout, polie)… bien plus que j’aurais jamais pu l’être.
Vous savez combien de chiffres comptaient vraiment dans tout ça? Trois.
Vous pouvez creuser plus après ça, mais ces trois-là vous donnent une excellente idée de ce que les autres veulent dire.
C’est comme aller au restaurant pis recevoir un menu de 28 pages… (vous savez lequel, plastifié pis toute pis toute). — “Dites-moi juste c’qui est bon ok? Olivier as-tu fais un review de votre poutine?”
Mais à la place, les agences marketing vous donnent un rapport gros comme un roman qui ressemble à quelqu’un qui a mergé une IA avec un spreadsheet et ont a appelé ça des “insights stratégiques.”
La plupart des rapports marketing sont pas faits pour vous aider à prendre de meilleures décisions.
Ils sont faits pour que les agences aient l’air compétentes et donc justifier leur retainer mensuel PEU IMPORTE si ça aide votre entrprise ou non.
Plus ça sonne compliqué, plus ça doit être vrai, right? … Wrong.
(Voir plus bas: Liste complète de 30 stats inutiles que les agences adorent utilisé – disclaimer: on en a pas inventé une seule 🙈 …)
Pourquoi la plupart des rapports marketing sont inutiles…
Il y a environ 4 ans, j’ai réalisé qu’on faisait partie du problème 🥺.
Un client m’a appelé, frustré. “Je reçois des rapports qui disent que ma ‘brand awareness a augmenté de 12%’ pis que mon ‘index de qualité d’engagement s’est amélioré de 23%,'” qu’il m’a dit. “Mais mon téléphone sonne pas plus qu’le mois passé. Qu’est-ce que je manque?”
Rien. Il manquait rien. C’est nous qu’on manquait la cible.
Le problème avec le carousel de métriques
Les agences vous lancent des tonnes de métriques parce que ça a l’air impressionnant.
C’est pas impressionant.
C’est gossant.
Ça vous fait perdre votre temps (+ votre argent parce qu’ils vous chargent pour les produire).
C’est l’équivalent marketing du beau-frère qui utilise des grands mots pour avoir l’air intelligent.
À moins que la brand awareness paye votre hypothèque en cash, j’suis pas sûr pourquoi on y met tant d’emphase.
Des beaux graphiques avec des titres qui sonnent scientifique qui vous disent toute sauf ce que vous avez vraiment besoin de savoir:
- Est-ce que ça me fait faire de l’argent?
- Est-ce que ça m’aide à recruter du meilleur staff?
- Est-ce que j’obtiens des leads de projets à plus grosse marge?
- … (continuez la liste, j’suis sûr que vous en avez de meilleures que ça)
Coupable d’homicide marketing…
Je faisais partie de cette gang là.
Il y a 5-6 ans, on faisait ça nous aussi.
On se pensais vraiment hot en créant des rapports qui avaient l’air d’appartenir à un briefing de mission de la NASA.
Des métriques à plus finir, des graphiques sur-codés, des analyses de trends qui remontaient vraiment vraiment loin dans le temps (pas jusqu’au big bang mais…)
J’ai réalisé qu’on faisait juste cacher de mauvais résultats, un manque de connaissance, derrière de beaux rapport pendant que les revenus de nos clients diminuaient… mais on “livrait” pareil, right?
Chaque statistique dans notre rapport montrait de “l’amélioration.”
Notre engagement était ↗️! Notre reach ↗️! Notre score de résonance de contenu était ↗️↗️↗️!
C’est là que j’ai réalisé que 90% des métriques marketing sont juste des façons élaborées d’éviter de parler des chiffres qui comptent vraiment.
Pourquoi admettre que vos ads marchent pas quand vous pouvez pointer vers “l’augmentation des scores de mesure d’affinité de marque”?
Pourquoi avoir l’air mauvais quand vous pouvez avoir l’air d’une superstar et augmenter votre retainer?
En vrai, on devrait avoir l’air mauvais quand on l’est. Ça permet à tout le monde de s’AJUSTER rapidement, d’arrêter de gaspiller du temps, des ressources pis de l’argent, et d’arriver plus vite à la partie où vous rencontrez/dépassez les objectifs fixés
.
Pis c’est là que vous DEVRIEZ avoir l’air c-o-m-p-é-t-e-n-t.
Pourquoi “engagement” et “impressions” sont juste des médailles de participation
Parlons d’engagement une seconde.
J’ai vu des business se faire exciter parce que leur post Instagram a eu 2000 likes ET 87 commentaires.
Great.
Est-ce qu’une de ces personnes-là a acheté quelque chose?
Parce que les likes payent pas votre loyer.
Même chose avec les impressions. “On vous a eu 50,000 impressions ce mois-ci!” Fantastique.
Combien de ces impressions-là se sont transformées en clients?
Parce que mon banquier accepte pas les impressions comme paiement, le vôtre oui? (en fait oui pour Meta pis Google parce que c’est directement lié à leur revenu mais c’est une autre histoire)
Ces métriques-là sont juste des trophées de participation du marketing.
Tout le monde peut se sentir bien avec des chiffres, mais les clients n’y gagnent presque jamais.
La liste complète des métriques marketing inutiles (psst: on en track aucune)
Avant qu’on arrive à ce qui compte vraiment, gros round d’applaudissement 👏 au génie créatif des mathématiques marketing.
Voici 30 métriques de rapports marketing qui sont plus difficiles à comprendre qu’essayer de canceler un membership de gym (t’es pas game d’essayer…)
- Brand sentiment velocity – À quelle vitesse les feelings des gens à propos de votre marque changent (comme si les émotions avaient des speedomètres)
- Share of voice momentum – Le momentum de conversation de votre marque comparé aux compétiteurs (whatever that means)
- Engagement quality index – Un score inventé qui mesure supposément à quel point votre engagement est “bon”
- Social media reach amplification – À quel point votre reach a été amplifié (par opposition à juste… augmenté?)
- Content virality coefficient – Formule mathématique pour le contenu viral (spoiler: il y en a pas)
- Influence score dynamics – Comment votre score d’influence change dans le temps (influence selon qui?)
- Brand mention sentiment analysis – Analyse par ordinateur pour savoir si le monde a dit des belles affaires sur vous
- Social listening buzz factor – Combien de “buzz” votre marque génère (mesuré en… buzz?)
- Community growth rate acceleration – À quelle vitesse votre croissance de communauté accélère
- Content resonance score – À quel point votre contenu “résonne” (mesuré par des algorithmes mystérieux)
- User generated content ratio – Pourcentage de contenu créé par les users vs. vous
- Social media share velocity – À quelle vitesse le monde partage votre contenu
- Hashtag performance index – Quels hashtags performent le mieux (performance définie comment exactement?)
- Audience overlap analysis – À quel point vos audiences overlap entre les plateformes
- Cross-platform engagement synchronization – À quel point votre engagement est synchronisé (whatever that means)
- Brand affinity measurement – À quel point le monde aime supposément votre marque
- Social media sentiment trending – Si le sentiment trend up ou down
- Influence cascade metrics – Comment l’influence flow dans votre réseau
- Content engagement velocity – À quelle vitesse le monde engage avec votre contenu
- Social proof amplification rate – À quel point la preuve sociale amplifie votre message
- Community engagement depth score – À quel point votre engagement communautaire va “profond”
- Brand advocacy measurement – À quel point le monde fait du advocacy pour votre marque
- Social media conversation share – Votre share de conversations sur les médias sociaux
- Content discovery pathway analysis – Comment le monde trouve votre contenu
- Audience persona alignment score – À quel point votre audience match avec vos personas
- Social media authority index – Votre score d’autorité sur les médias sociaux
- Content lifecycle performance – Comment le contenu performe tout au long de son lifecycle
- Engagement rate optimization score – À quel point votre taux d’engagement est optimisé
- Social media influence distribution – Comment votre influence est distribuée
- Brand conversation ownership percentage – Quel pourcentage des conversations de marque vous possédez
Vous en avez d’autres? Écrivez-nous, on aimerait ça 🥰 l’ajouter à notre liste… ✉️ support@smbcoach.ca
J’ai vu chacune de ces métriques-là dans de vrais rapports marketing (confession: on en avait même quelques-unes nous aussi back in the day).
Voici ce qu’elles ont toutes en commun: Aucune vous dit si vous faites de l’argent, si vous recrutez du meilleur monde, etc… (vous savez, la vrai liste d’objectifs d’affaires, right?)
Maintenant, 3 chiffres qui payent vraiment vos bills
Assez de placoteries.
Voici les trois seules métriques qui comptent vraiment pour votre business:
1. Coût par lead – “qu’est-ce que ce client-là m’a vraiment coûté?”
C’est ça. C’est une vrai stat marketing. Tout le reste c’est juste du vent ..presque
🧮 Votre coût par lead est simple:
- Prenez votre dépense marketing totale
- Divisez par le nombre de nouveaux leads que vous avez eus
- 1 000$ dépensé + 20 leads = 50$ coût par lead.
Pourquoi c’est important: La moyenne des petites entreprises met 5-10% de leur revenu vers le marketing digital, mais la plupart ont aucune idée de ce que chaque lead leur coûte vraiment.
Ils volent à l’aveugle avec leur dépense business la plus importante.
Votre plateforme d’ads vous dit littéralement ça. Google Ads vous montre le coût par conversion. Facebook vous montre le coût par lead. Vos analytics de site web peuvent tracker les soumissions de formulaires et les appels téléphoniques. Pourquoi on complique ça?
À quoi ça ressemble quand c’est bon:
- Service résidentiel local (pensez plombier): 30-80$ par lead
- Service professionnel (pensez avocat): 200-500$ par lead
- Restaurant: 5-15$ par lead
- Vous? On peut jaser 😉
↗️ Si votre coût par lead est vraiment plus que ces ranges-là, vous avez un problème.
↘️ Si c’est beaucoup plus en-dessous, vous dépensez peut-être pas assez (ou votre tracking est cassé).
Red flags à surveiller:
- Votre coût par lead monte de mois en mois
- Vous savez pas vraiment c’est quoi votre coût par lead
- Votre agence parle de toute sauf du coût par lead
- Votre coût par lead est plus haut que votre profit moyen par client
2. Taux de conversion – “est-ce que le monde font vraiment __INSÉREZ ICI__ (achètent mes affaires? Remplissent mon formulaire de recrutement? font une demande de soumission? …)”
“On a eu 10 000 visiteurs!” Great. Combien ont fait quelque chose?
C’est ici que la plupart des entreprise découvrent la vérité brutale à propos de leur marketing.
Vous pouvez avoir tout le trafic au monde, mais si les visiteurs font pas ce que vous voulez/avez besoin qu’ils fassent, vous payez juste cher pour des liches vitrine.
📊 check 1,2 check 🎤 – 97-99% du monde… abandonne 🚪:
- Taux de conversion ecommerce moyen: 1.4% à 2.5%
- Ça veut dire que sur chaque 100 visiteurs, juste 1-3 font vraiment quelque chose
🏆 Par industrie – la différence entre les industries est massive:
- Nourriture & boisson: 6.11% taux de conversion 🍕
- Produits de luxe: Seulement 0.9% taux de conversion 💎
📱Si votre site web est 🤢 sur mobile = vous jetez votre argent par les fenêtres:
- Users desktop: 2.8% taux de conversion
- Users mobile: Taux ben plus bas
- MAIS… Devinez de quel trafic vous recevez probablement plus? Mobile
🎯 Où vous vous situez?
- En-dessous de 1%: Quelque chose est cassé 🚨
- 1-2%: Vous êtes dans la moyenne (pas great, pas terrible)
- 2-3%: Vous faites bien ✅
- Au-dessus de 3%: Vous êtes dans le top tier 🏆
💡 La différence entre 2% pis 4% taux de conversion = doubler votre revenu avec la même dépense marketing. C’est ça la différence entre manger du ramen pis des soupers de steak.
3. Return on ad spend (acronym alert: ROAS) – “est-ce que j’ai fait plus que j’ai dépensé?”
C’est LE reality check. Pour chaque dollar que vous dépensez en publicité, combien de revenu vous générez?
Return on ad spend est simple:
- Prenez votre revenu total des pubs
- Divisez par votre dépense publicitaire totale
- 3 000$ revenu ÷ 1 000$ dépense en pub = 3:1 ROAS
- Ça veut dire que vous avez fait 3$ pour chaque 1$ que vous avez dépensé 💰
📊 Le reality check:
- Bon ROAS: 2:1 à 4:1 range
- En-dessous de 2:1 = Vous perdez peut-être de l’argent 📉
- Au-dessus de 4:1 = Vous laissez probablement de l’argent sur la table 📈
🎯 Benchmarks par industrie:
- Google Ads moyenne: 2:1 ROAS
- Facebook ads moyenne: 2.98:1 ROAS
- Ecommerce moyenne: 2.87:1 ROAS
- Strong benchmark: 4:1 ROAS
💡 IMPORTANT: le ROAS c’est pas profit – c’est du revenu. Votre 3:1 ROAS pourrait être juste 0.50$ de vrai profit après les dépenses.
🚀 Améliorer ROAS de 3:1 à 4:1 = 33% plus de revenu avec la même dépense en pub. Ça bat courir après plus de trafic à chaque fois.
Les stats marketing qui sonnent wow mais qui sont pratiquement inutiles
Maintenant que vous savez ce qui compte vraiment, parlons des métriques qui sonnent importantes mais payent zéro dépense:
📱 Followers sur les médias sociaux
La réalité: 55% des consommateurs apprennent sur de nouvelles marques through les médias sociaux ≠ ils achètent des médias sociaux. Discovery ≠ Ventes (la plupart des gens confondent les deux.. pas le comptable par contre)
La truth bomb: Je connais des business avec 500 000 followers Instagram qui font moins d’argent que des business avec 500 subscribers email. 💸
📧 Taux d’ouverture email
La question: “Mais 23.7% du monde ont ouvert notre email!”
Prochaine question: Ont-ils acheté quelque chose? 🤷♂️
Ce qui compte vraiment:
- Taux de click-through ✅
- Taux de conversion des emails ✅
- Résultats: 15% taux d’ouverture + 1 000$ ventes > 35% taux d’ouverture + 100$ ventes
Note: C’est pourquoi on préfère les emails texte simples courts plutôt que les infolettre fancy (même si elles fonctionnent pour certains clients – essai / erreur ici…)
⏰ Temps on-site, on-page
La party: “Notre temps est passé de 2 à 4 minutes!”
La réalité: Wow, ils pensent vraiment vraiment fort à… rien faire chez vous. 🤔
Ce que temps on site veut vraiment dire:
- Le gens sont confus 😕
- Peuvent pas trouver ce qu’ils cherchent 🔍
- Le processus de checkout ou formulaire est cassé 🛒
- Le contexte du temps passé compte plus que les chiffres
6 autres stats qui sont utiles (quand ils s’appliquent à vous)
Okay, donc au-delà du top 3, il y a quelques autres métriques qui fournissent vraiment de l’information utile pour certains types de business, si ces données peuvent être connectées ensemble correctement:
💰 Average order value (AOV)
Faire dépenser 10$ de plus est mieux que trouver 100 nouveaux clients. Pensez upsells sur les magasins ecommerce.
Votre commande moyenne est 50$. Vous faites dépenser 60$ au clients à la place. Boom – vous venez d’augmenter le revenu de 20% sans acquérir un seul nouveau client. Ça c’est le pouvoir de l’optimisation AOV.
Le challenge? C’est plus dur à suivre pour beaucoup de petites entreprises à moins que vous ayez une bonne plateforme ecommerce ou un système CRM. Mais si vous pouvez le suivre / calculer, il est bon de focuser là-dessus.
📧 Email list growth rate
Seulement un tiers des entreprises surveillent régulièrement leur analytique de contenu. Encore moins suivent leur croissance email spécifiquement.
Votre liste email c’est ce qui ressemble le plus à posséder votre publique.
Une publique coûte beaucoup moins cher à rejoindre que du outreach à des étrangers.
Les plateformes de médias sociaux change leurs algorithmes régulièrement.
Google peut changer comment le search est calculé.
chatGPT peut décider de vous ignorer.
Mais votre liste email – ces clients précédents ou potentiel – sont dispo pour vous écouter, apprendre de vous.
Suivez combien de nouveaux subscribers email vous avez chaque mois et d’où ils viennent. C’est un indicateur des ventes futures.
🔄 Repeat customer rate
Vraiment difficile à tracker sans des systèmes technos complet, mais vraiment puissant.
Ça coûte 5-25 fois plus cher d’acquérir un nouveau client que de garder un existant. Mais la plupart des petites entreprises ont aucune idée quel pourcentage de leurs clients reviennent pour un deuxième, troisième, … achat.
Si vous pouvez suivre ça (un gros “si” pour la plupart des PME), c’est de l’or. Un business avec un 30% repeat customer rate va toujours battre une autre avec un taux de 10%. Même si le deuxième a une meilleure acquisition client.
Coût par click (quand vos ads coûtent plus que votre marge de profit)
C’est ici que la plupart des business découvrent qu’ils payent 5$ pour des clicks qui génèrent 2$ de profit 🤬.
Le coût par click compte parce que ça impacte directement votre coût par lead et du ROAS.
Si votre profit moyen par client est 100$ pis vous payez 10$ par click avec un 1% taux de conversion, vous payez 1 000$ pour acquérir un client de 100$. Ce n’est pas viable.
🔄 Customer lifetime value (LTV)
Cette stat sépare les business qui survivent des business qui prospèrent.
Customer lifetime value c’est combien d’argent un client va dépenser avec vous pendant toute leur relation avec vous.
Quelqu’un achète de vous une fois par année pendant 5 ans à 100$ par achat. Leur LTV est 500$.
Voici pourquoi ça compte plus que la plupart des gens réalisent.
Ça coûte 5-25 fois plus cher d’acquérir un nouveau client que de garder un existant. Mais voici le kicker – la plupart des petites entreprises ont aucune idée de ce que leurs clients valent vraiment à l’échelle de leur relation.
Combien vous pouvez vous permettre de dépenser sur l’acquisition client?
Si vous savez qu’un client vaut 500$ LTV, vous pouvez vous permettre de dépenser 100$ pour les acquérir, no problemo.
Le challenge? C’est probablement la métrique la plus dure à suivre pour la plupart des petites entreprises.
Vous avez besoin de bonnes données client, d’historique d’achats, et du temps pour voir les patterns. Mais si vous l’pouvez, c’est de l’or en barre.
Calcul du LTV 101: Prenez votre valeur de commande moyenne, multipliez par la fréquence d’achat moyenne par année, multipliez par la durée de vie client moyenne en années.
Pas parfait, mais mieux que deviner.
📊 Taux de conversion par source (de trafic)
Le trafic direct convertit à 3.5% en moyenne pendant que les autres sources varient dramatiquement.
Tout le trafic est pas créé égal. Le monde qui tapent votre URL de site web directement dans leur browser sont bien plus probable d’acheter que le gens qui ont cliqué sur une pub Facebook.
Le monde qui vous trouvent avec Google convertissent différemment que le monde qui vous trouvent via Instagram.
Suivez ça pour savoir où dépenser plus de votre budget marketing.
Comment tracker ça sans avoir un diplôme en business
Voici la partie où j’suis supposé recommander du software cher ou un système de dashboard compliqué. À la place: Un spreadsheet.
C’est tout. Juste un.
Créez un simple spreadsheet avec ces colonnes:
- Mois
- Dépense marketing totale
- Nombre de leads générés
- Coût par lead
- Visiteurs site web
- Conversions (ventes, appels téléphoniques, whatever compte pour vous)
- Taux de conversion
- Revenu du marketing
- ROAS
Updatez-le chaque mois. Pas chaue jour, pas chaque semaine. Chaque mois.
🥷 Check-ins mensuels, pas d’obsession quotidienne. Regardez les tendances over time, pas les fluctuations journalière. Le marketing c’est comme le marché boursier – si vous le refresher à tous les heures, tous les jours, vous allez vous rendre fou avec des variations à court terme (…jugez-moi: j’ai essayé le trading d’options jadis… idée de 💩 et vraiment anxiogène).
Quand paniquer vs. quand juste… s’ajuster
🚨 Paniquez si:
- Votre coût par lead monte pendant 3+ mois straight
- Votre taux de conversion drop de plus que 50%
- Votre ROAS drop en-dessous de 1.8:1 pendant 2+ mois
- Vous avez aucune idée c’est quoi ces chiffres-là 🤷♂️
🛠️ Ajustez si:
- Les chiffres fluctuent de mois en mois (normal)
- Un mauvais mois après plusieurs bons mois (ça arrive)
- Changements saisonniers qui font du sens pour votre business 🍂
- Vous testez de nouveaux canaux marketing (attendez-vous à de la volatilité)
Pourquoi les stats simples battent les beaux rapports
Je connais des business qui font des millions en revenu qui suivent que ces trois métriques. Rien de plus, rien de moins, religieusement.
Pourquoi? Ils ont compris que le succès revient aux maths simples. Si vous savez ce que ça coûte d’avoir un client, quel pourcentage de visiteurs deviennent clients, et combien de revenu chaque dollar marketing génère, vous pouvez prendre des décisions intelligentes sur comment investir (vs dépenser..) votre budget marketing. 🎯
Tout le reste c’est juste du vent.
Si votre agence a besoin de plus que 3-5 chiffres pour vous donner le vrai portrait, ils cherchent simplement la bonne stats dans un océan de data pour garder leur retainer.
Sur 30-50 stats, vous pouvez toujours en trouver quelques-uns pour faire paraître n’importe qui good. L’agence, pas vous. 🎭 hein?
Le challenge c’est pas de trouver plus de métriques à suivre.
Le challenge c’est d’avoir la discipline d’ignorer tous les shiny objects et de focuser sur ce qui fait vraiment avancer votre entreprise.
La plupart des agences marketing veulent que vous pensiez que le marketing c’est compliqué parce que compliqué justifie leur retainer mensuel.
La vérité c’est que le marketing c’est simple. Pas facile, mais simple. 💡
Challenge: Suivez ces trois chiffres-là pendant 90 jours pis ignorez tout le reste.
Je vous garantis que vous allez prendre de meilleures décisions marketing que 90% des business qui se noient dans des fancy reports.
Voici ce qui va probablement arriver:
- Vous allez découvrir que la plupart de votre dépense marketing va à des canaux qui génèrent pas vraiment de clients.
- Vous allez réaliser que des petites améliorations dans le taux de conversion ont des impacts massifs sur le revenu.
- Vous allez commencer à poser de meilleures questions sur où investir votre budget marketing.
Et maybe, juste maybe, vous allez arrêter de vous demander ce que veut dire un taux d’engagement et commencer à constater des dépôts bancaire. 💰
Besoin d’aide pour faire bouger ces chiffres-là?
Prenons le temps d’avoir une vraie conversation à propos de ce qui est possible avec votre budget et votre situation.
Pas de sales pitch.
Pas de présentation template.
Zéro slideshow avec le “comprehensive performance dashboard”, car soyons honnête on a des logiciel qui font ça pour nous deux….
Un dialogue honnête et transparent sur ce qui fait du sens pour vous, sur laquelle de ces stats vous devriez focuser en premier, et comment mettre en place un suivi simple qui vous aide à prendre de meilleures décisions et investir plutôt que dépenser votre budget marketing
Appel de 30 minutes avec notre équipe – Pas de pression, pas de hard sell, juste du vrai.
Pis “at the end of the day“( ooooohhhh grosse expression corporative plate ici non?), le marketing devrait faire contribuer à vos objectifs et pas vous ajouter une tâche vague obligatoire sans retour mesurable…